« Oxylane » le commissaire Enquêteur a-t-il sonné le glas du projet ?
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Aujourd’hui, jour du dépassement de la Terre, l’humanité a dépensé les ressources que la terre lui offre. Nous devons agir rapidement, globalement et localement. La sobriété foncière, la préservation de nos terres agricoles, nourricières est un levier pour préserver nos écosystèmes.

Le projet Oxylane fait partie de ces projets qui menacent notre planète et notre environnement, qui accentuent les dérèglements climatiques. Ce projet est une menace écologique et économique. Il doit être stoppé.

Et le rapport sur l’enquête publique du PLU de Saint-Clément-de-Rivière, reprenant les arguments des protecteurs de l’environnement, confirme ce que disent les écologistes depuis des années: « Les impacts négatifs (consommation de terres agricoles de qualité, impact sur le fonctionnement hydraulique de la zone et la ressource en eau, aggravation des conditions de circulation sur les voie d’accès, pression économique sur les entreprises locales du même secteur d’activité) du projet Oxylane, s’il était mis en œuvre, l’emporteraient très largement sur les impacts positifs, ces derniers étant à son avis illusoires. (…) Dans ces conditions, le Commissaire Enquêteur estime que le volet Oxylane doit être retiré du projet de PLU.« 

Le commissaire enquêteur souligne que « le seul élément présenté comme positif par le porteur du projet est l’impact économique et la promesse de création d’emplois (bien que celle-ci ne soit pas chiffrée et ne fasse l’objet d’aucun engagement par les promoteurs des enseignes commerciales). Toutes les études récentes démontrent l’affaiblissement de l’impact économique des zones commerciales implantées en périphéries des agglomérations. Le CE a pris connaissance d’une étude publiée par le journal économique « Les Echos » rappelant que la grande distribution ne crée pas autant d’emplois qu’elle le prétend. » Ce que dénoncent les écologistes depuis toujours: pour 1 emploi créé dans une zone commerciale de périphérie, ce sont 3 emplois détruits en centre-ville.

Face aux dérèglements climatiques, nous devons limiter la dépendance à la voiture, rapprocher habitat et commerce, et donc favoriser le commerce de proximité. Non content de constituer une menace avérée pour l’environnement, la biodiversité et notre patrimoine végétal, ce projet menace également l’activité économique locale, nos entreprises, nos emplois. Il doit être stoppé car il ne s’inscrit pas dans une logique de développement économique durable, de territoire résilient, de souveraineté alimentaire, de lutte contre le dérèglement climatique.

Aussi, nous appelons la maire de Saint-Clément-de-Rivière à abandonner ce projet d’un autre âge qui, s’il était mené à son terme, contre l’avis du CE, porterait une atteinte irréversible à notre territoire.

Pour le groupe local EELV Montpellier
Odile de Charentenay et Michel Julier

Pour le groupe local EELV Grand Pic Saint-Loup
Lydia Morlot et Bruno Chichignoud

Pour le groupe des élu-es écologistes de la ville de Montpellier
Coralie Mantion et Manu Reynaud

Pour le groupe des élu-es écologistes de la ville de Prades-le-Lez
Florence Brau et Frederic Fesquet

Pour rappel, la contribution des écologistes à l’enquête publique en juin 2021 :
la contribution