Urbanisme / Nos priorités : stopper l’étalement urbain, construire une ville plus verte.
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La croissance urbaine à l’infini pour seul horizon. Toujours plus de béton, toujours plus de bouchons, toujours plus de pollution. Montpellier est au bord de l’asphyxie.

Durant le mandat de Philippe Saurel, l’étalement urbain s’est poursuivi à un rythme effréné. Trois fois plus vite que la croissance de la population. Si rien n’est fait pour mettre le holà nous allons dans le mur ! Il est temps de changer de modèle. Il est temps de choisir l’écologie !

Nous disons stop à la bétonisation à outrance. Face au défi du changement climatique, nous voulons une ville végétale qui nous protège des canicules. Une ville plus belle où il fait bon vivre.

Notre première décision : 

Dès 2020, nous remettrons à plat le Plan Local d’Urbanisme.

  1. Nous sanctuariserons 100 % des derniers espaces naturels et agricoles de Montpellier.
  2. Nous protègerons 100 % des espaces boisés dans la ville.
  3. Nous conserverons au moins la moitié de sols perméables sur chaque parcelle.
  4. Nous donnerons la priorité au recyclage des terrains déjà urbanisés.

Nous consulterons les habitants sur la possibilité de construire plus haut. En fonction du contexte. Quartier par quartier. Car stopper l’étalement urbain exige de trouver d’autres formes de développement. Plus économes en espace.

 

Notre projet emblématique :

Un « campus vertical » à l’emplacement de l’ancienne mairie.

Le site de l’ancienne mairie est à l’abandon depuis plusieurs années. C’est un immense gâchis. Des emplois perdus, des lieux dégradés, une image négative. Cette situation pénalise l’attractivité du centre-ville. Cela ne peut plus durer.

Nous voulons lui donner une seconde vie. En complément du projet d’extension du Polygone (nécessaire à la redynamisation du centre-ville confronté à la concurrence des zones commerciales périphériques), nous proposons d’y bâtir un « campus vertical » qui pourrait accueillir des écoles (notamment la Montpellier Business School), des labos, des emplois en plein cœur de ville, parfaitement desservis par les transports publics. Un démonstrateur de ville résiliente. Construit avec des matériaux écologiques, frugal en énergie, et offrant des grandes surfaces végétalisées.

Nous proposons que ce projet emblématique fasse l’objet d’un processus participatif citoyen afin que l’ensemble des Montpelliéraines et des Montpelliéraines soient parties prenantes des choix urbains et architecturaux qui guideront sa conception à chacune de ses étapes. De A à Z.

 

Le constat

 + 10 000 habitants chaque année à l’échelle du grand Montpellier. Notre ville est attractive. C’est une chance ! Une formidable opportunité.

Et Coralie Mantion d’appuyer : « Nous sommes attachés à la tradition d’accueil et d’hospitalité de Montpellier. Il est hors de question de fermer les portes à celles et ceux qui veulent s’installer dans notre territoire. Ce n’est pas notre vision. »

Mais la croissance urbaine pour la croissance urbaine n’est pas un projet. C’est une fuite en avant qui menace notre environnement et notre qualité de vie. Au risque de détruire les atouts qui contribuent à l’attractivité même de notre ville !

Les chiffres sont accablants. A l’échelle de la Métropole, ce sont plus de 100 hectares de nature et de terres agricoles qui sont détruits chaque année !

100 hectares c’est l’équivalent de la surface du bois de Montmaur et du zoo de Lunaret réunis. 100 hectares par an livrés au béton et au bitume, pour de nouvelles urbanisations comme la ZAC Cambacérès ou la ZAC du Coteau près de Malbosc.

Sans compter l’impact des nouvelles infrastructures routières ! Rappelons qu’à lui seul, le doublement de l’autoroute A9 a provoqué la destruction de 500 hectares des meilleures terres agricoles au sud de Montpellier.

L’étalement urbain se poursuit à un rythme effréné. 3 fois plus vite que la croissance de la population.

Si rien n’est fait pour mettre le holà nous allons dans le mur ! Nous risquons de détruire à la fois nos paysages et nos réserves de biodiversité, mais aussi les terres agricoles indispensables à notre alimentation. Il est temps de changer de modèle. Il est temps de choisir l’écologie.

 

Notre ambition : cultiver l’échelle humaine de Montpellier

L’ambition des écologistes est de proposer un nouveau modèle de développement urbain pour Montpellier. Un modèle de développement qui concilie l’accueil de nouvelles populations et la préservation de nos ressources.

Et Coralie Mantion de préciser :

« J’en ai la conviction. Pour que Montpellier continue à être Montpellier, elle doit cultiver son échelle humaine. Cultiver l’échelle humaine de Montpellier, c’est faire le choix d’une une ville verte où la nature est à portée de main. Une ville respirable où il est facile de se déplacer à pied, à vélo ou en tramway. C’est faire le choix d’une ville accueillante où l’offre de logements est adaptée à toutes les familles. Une ville active où l’université, l’emploi et la culture sont au cœur de la cité. »

 

Notre objectif : zéro artificialisation nette

En premier lieu, nous voulons inscrire Montpellier dans une trajectoire vertueuse. Objectif : zéro artificialisation nette. Plus aucun arpent de terres naturelles ou agricoles ne sera détruit sans compensation.

Concrètement, pour chaque hectare pris à la nature ou à l’agriculture, nous obligerons à restituer 1 hectare de terrains urbanisés dans le cadre de projet de renaturation.

Cette mesure de gestion économe de nos ressources est un impératif. Elle fait partie des mesures clés du Plan Biodiversité initié par Nicolas Hulot en 2018 (voir la rapport publié en juillet 2019 https://www.strategie.gouv.fr/publications/objectif-zero-artificialisation-nette-leviers-proteger-sols). Pour les écologistes, cet objectif ne doit pas rester une incantation ou un vœu pieux. Nous le traduirons en actes concrètement.

 

Notre première mesure : remise à plat du Plan Local d’Urbanisme

 Dès 2020, nous remettrons à plat les documents d’urbanisme pour stopper l’artificialisation des sols. Nous voulons un grand « reset ».

Philippe Saurel a fait adopter un nouveau SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui prévoit l’urbanisation de 1 500 hectares supplémentaires à l’échelle de la Métropole dont plus de 500 hectares sur le seul territoire de la commune de Montpellier. Laisser faire cet étalement urbain serait une catastrophe écologique.

 

Nos propositions pour protéger la nature en ville

 

  • Nous sanctuariserons 100 % des derniers espaces naturels autour de la ville.

 

Dès 2020, nous prendrons les mesures conservatoires qui s’imposent pour protéger les 500 hectares de la ceinture verte de Montpellier. Thomassy, le Coteau, Les Bouisses, Le Mas Rouge, etc. : ces 500 hectares forment la ceinture verte de Montpellier, son dernier écrin de nature. Nous les protégerons définitivement. Nous arrêterons les projets de ZAC à Cambacérès et au Coteau.

Mais protéger ne suffit pas. Nous voulons que ce formidable capital foncier de 500 hectares soit le support d’un très grand projet pour Montpellier. Un projet qui concilie agriculture urbaine (maraichage, jardins partagés) et renaturation. Nous y planterons des arbres par milliers.

Et Coralie Mantion de préciser :

« Nous voulons que cette ceinture verte devienne un formidable réservoir de biomasse et de biodiversité au service du climat et de la vie sur terre. Mais aussi un havre de fraîcheur et de calme à portée de main. »

 

  • Nous protègerons 100 % des espaces boisés à l’intérieur de la ville 

 

Nous empêcherons la destruction du paysage arboré de Montpellier. Tous les espaces boisés, privés comme publics, seront classés.

Et Coralie Mantion de préciser :

« Le patrimoine arboré de Montpellier est une richesse inestimable. Il embellit la ville, il nous apporte de la fraîcheur en été, il offre des réserves de biodiversité en ville. Nous le protégerons de la spéculation immobilière. »

 

 

  • Nous conserverons au moins 50 % de sols perméables sur chaque parcelle.

 

Nous voulons également limiter l’imperméabilisation des sols à l’intérieur de la ville.

–          Permettre à l’eau de pénétrer dans la terre et ainsi réduire les risques d’inondation.

–          Permettre la végétalisation et aux arbres de se développer

Concrètement, dès 2020, nous obligerons les promoteurs à conserver au moins la moitié de sols perméables dans tous les projets immobiliers à partir d’une certaine taille.

 

Nos propositions pour produire du logement autrement 

  1.   Nous travaillerons en bonne intelligence avec les intercommunalités voisines pour mieux répartir la production de logements à l’échelle du bassin de vie.

La production de logements est trop concentrée sur Montpellier. Elle fait flamber les prix du foncier et de l’immobilier. Elle contribue à l’asphyxie de la ville. Nous proposons de travailler en bonne intelligence avec les intercommunalités voisines (Sète, Frontignan, Lunel, etc.) afin de mieux répartir la production de logements sur l’ensemble du bassin de vie en privilégiant les territoires desservis par le train.

 

Et Coralie Mantion d’ajouter :

« Il faut en finir avec la bétonisation à outrance et l’hyper densification de Montpellier. Nous sommes favorables à un développement urbain multipolaire. Partagé avec les villes voisines. Plus équilibré à l’échelle du grand Montpellier. »

  1.   Nous remettrons sur le marché les logements vacants

Montpellier compte près de 10 000 logements vacants dont beaucoup appartiennent à des propriétaires institutionnels. Notre priorité ira à la remise sur le marché de ces logements pour répondre à la demande.

  1.   Nous donnerons la priorité au recyclage des terrains déjà urbanisés

En priorité, nous développerons les projets urbains sur des terrains déjà urbanisés. Nous voulons reconstruire la ville sur la ville pour ne pas consommer les espaces naturels et agricoles.

  1.   Nous autoriserons à construire plus haut, au cas par cas, quartier par quartier, après concertation

Stopper l’étalement urbain exige de trouver d’autres formes de développement. Plus économes en espace. Nous consulterons les habitants sur la possibilité de construire plus haut. En fonction du contexte. Quartier par quartier. Construire plus haut, cela peut se traduire par autoriser la surélévation de maisons ou de petits immeubles. C’est aussi, dans certains lieux exceptionnels, envisager de construire des immeubles de grand hauteur. Toutes ces solutions seront discutées.