Lundi 3 juin, le président du MHSC Laurent Nicollin, indiquait que sans l’important financement de la Banque des territoires, il renoncerait à la construction du nouveau stade. C’est une nouvelle démonstration du caractère bancal de ce projet de nouveau stade à Pérols.

Le rôle de la Banque des Territoires est d’être la « banque du climat ». Sa mission est de financer, avec l’épargne des français, des projets qui permettent aux territoires d’être plus durables, plus résilients.

Disons-le franchement, la Banque des Territoires n’a rien à faire parmi les financeurs de ce projets inutile, anti-écologique et couteux. Ni la bétonisation des dernières terres agricoles de la Métropole et ni le déracinement d’infrastructures culturelles des quartiers populaires ne font pas partie de ses missions.

Avec le retrait de la Banque des territoires, on se rapproche de la promesse initiale, celle d’un stade financé à 100% par le privé. Mais pour ça, il faudrait encore que la Région Occitanie et la Métropole de Montpellier se retirent et renoncent à porter 8% de la facture de ce projet (dont le total annoncé est de 250 millions d’euros).

Laurent Nicollin semble même entendre le message que l’on porte depuis plusieurs années et ouvre la porte à un projet de rénovation du stade actuel.

EELV Montpellier l’a toujours dit : il faut d’urgence travailler à une réhabilitation de la Mosson, pour en faire un stade attractif, à la hauteur des ambitions du club et de la ville. Un projet qui, lui, bénéficiera non seulement au MHSC et à ses supporters mais également au quartier de la Paillade et aux Montpelliérains. »