Depuis le 13 septembre, une quarantaine de femmes de ménage d’Onet – numéro 1 de la propreté en France et entreprise qui gère le nettoyage du CHU de Montpellier – ont cessé leur activité.
Deux mois plus tard, une rencontre avait été annoncée entre la direction et les délégués syndicaux d’Onet maisface à l’absence de négociation, la grève des salariés d’Onet continue cette semaine. En effet, la direction a déclaré « que ce n’était pas une réunion de négociation, mais une réunion pour garder le contact et échanger”
Travail de nuit, gestes répétitifs, cadences infernales, arrêts maladie, accidents de travail, nouveaux protocoles, surcharge de travail, bas salaires … Les professionnelles du nettoyage sont par ailleurs exposées, via les produits d’entretien, à sept agents cancérogènes en moyenne.
C’est le système de sous-traitance qui est en cause. Pour tirer les prix vers le bas, l’humain est la variable d’ajustement avec une précarisation galopante, une multiplication des CDD, les temps partiels imposés, des salaires à peine plus haut que le SMIC, même après vingt ans de carrière.
Europe Ecologie-Les Verts Montpellier dénonce toute forme d’esclavagisme moderne et soutient la demande des salarié.e.s d’Onet pour une augmentation des salaires et le versement d’un 13e mois.
Europe Ecologie-Les Verts Montpellier appelle les citoyen.ne.s à participer et partager la caisse de grève : https://www.cotizup.com/onet-mtp
