Pour une ville zéro déchet, pour une ville propre
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Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas.

Hier, par les voix de Coralie Mantion et François Vasquez, les écologistes de la liste “Choisir l’Écologie pour Montpellier” annonçaient leur volonté d’engager une véritable révolution dans la politique des déchets à Montpellier.

L’objectif: inscrire Montpellier dans une trajectoire “zéro gaspi, zéro déchet”.

la priorité: lutter contre le gaspillage et réduire la production des déchets à la source.

Au cœur de cette révolution, une mesure phare, la tarification incitative: les Montpellierain-nes doivent payer en fonction des déchets qu’ils/elles produisent pour les inciter à moins en produire et à mieux les recycler.

Cela existe ailleurs, et cela fonctionne.

Notre objectif est de réduire de moitié la quantité de déchets résiduels en 3 ans.

Nous mettrons en place un grand plan d’actions qui mobilisera tous les leviers de l’action publique en faveur de la réduction des déchets :

  • Généralisation du tri à la source avec la collecte séparée des bio déchets
  • Structuration d’un réseau de compostage de proximité
  • Déploiement de ressourcerie/recyclerie par quartier en partenariat avec le tissu associatif
  • Plan zéro plastique et sortie du jetable (notamment suppression des plastiques dans les cantines et restaurations collectives, charte pour l’événementiel, la restauration)
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire (mise en place de collecte d’invendus auprès des professionnels pour approvisionner notamment des associations, sensibilisation, entre autres)
  • Utilisation de textiles sanitaires réutilisables (exemple : utilisation de couches lavables dans les crèches)
  • Accompagnement des entreprises de l’économie circulaire (exemple : soutien au développement de la vente en vrac et des artisans de la réparation)
  • Formation des différents publics concernés, des agents des collectivités, et surtout mettre en place un enseignement dès l’école et durant toute la scolarité

Au cœur de cette révolution, une mesure phare : la tarification incitative.

Défendue par les écologistes depuis des années, la tarification incitative consiste à asseoir une partie de la facture des usagers sur la quantité de déchets mélangés produite.

En clair, moins je jette, moins je paye. Un dispositif plus juste socialement et plus efficace écologiquement.

De nombreux territoires en France et en Europe ont déjà mis en place cette mesure avec succès. A Besançon c’est, depuis sa mise en œuvre, 70 kg de déchets en moins par an et par habitant.

Comme à Besançon, nous proposons d’instaurer cette incitation fiscale

La concertation avec les habitants, directement concernés, est primordiale. Nous discuterons avec eux des fréquences de la collecte, de la volumétrie des bacs, des dispositifs de réduction des déchets, des modalités de collecte des déchets alimentaires, de la lutte contre les incivilités. Ce sont des préalables nécessaires afin d’établir les bonnes conditions de mise en œuvre de cette tarification incitative.

Phasage de la mise en place

  • Année 1 : distribution du matériel de tri et des bacs pucés + ambassadeur du tri pour expliquer aux Montpelliérain-es comment mieux trier
  • Année 2 : facturation à blanc pour que les habitant-es se rendent compte de ce qu’ils jettent et de ce que ça coute.
  • Année 3 : mise en place de la tarification incitative.

Coralie Mantion et François Vasquez l’affirment : “Nous portons une écologie positive. Nous voulons encourager les comportements vertueux. Le principe de la tarification incitative est clair : “moins je jette moins je paie”.

En parallèle, mise en place d’une politique de propreté de la ville.

La politique de collecte des déchets ménagers sera le socle de celle relative à la propreté de la ville.

Cette politique mettra la priorité sur une sensibilisation accrue et un matériel adapté de mobilier urbain notamment, avec 3 axes majeurs :

  1. Sensibilisation accrue
  2. Service renforcé et adapté
  3. Verbalisation accentuée après la phase de sensibilisation.

Les principales mesures / actions :

  • Création d’un observatoire de la propreté́ publique : il permettra d’évaluer l’évolution de la propreté́ par quartier en lien avec les acteurs du territoire.
  • Opération « ma rue propre » : une fois / an, quelques rues seront choisies en concertation avec les commerçants et habitants. Opération nettoyage de fond en comble.
  • Mise en place d’un plan zéro mégot : avec la participation des cafés et des bars, distribution de cendriers de poche, installation de cendriers urbains. Installation de cendriers ludiques / cendriers de « sondage urbain ».
  • Lutte contre les déjections canines : Extensions des distributeurs extérieurs de sacs canins avec papier bio dégradable / Création d’espaces canins / Obligation de détenir un sac en prévention / Verbalisation: Amende + nettoyage majoré.
  • Lutte contre les dépôts sauvages : Cartographie des points noirs par quartiers / Équipements supplémentaires dédiés à la collecte de certains flux.
  • Renforcement de l’action de la brigade de propreté : mission de médiation, sensibilisation et verbalisation.
  • Mise en place d’une application de géo-localisation permettant de signaler les décharges sauvages et les points de collecte saturés.