Le plan des écologistes pour redynamiser le centre-ville
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Le centre-ville de Montpellier est un joyau. Ses rues piétonnes, son patrimoine architectural, son offre culturelle participent du rayonnement de notre ville.

Mais son activité économique est menacée. Et avec elle des centaines d’entreprises et d’emplois.

 

Le constat

 

Les effets de la prolifération des zones commerciales

La prolifération des zones commerciales périphériques affaiblit, année après année, le commerce indépendant, le commerce de centre-ville et de proximité. Après avoir autorisé l’extension de la zone commerciale Odysseum de 72 000 m² à 89 000 m² de surface, la Métropole veut construire « Ode à la mer », une nouvelle méga zone commerciale de 111 000 m² (1,5 fois Odysseum) sur la route de la mer, entre Lattes et Pérols. Un nouveau monstre de béton et de bitume.

Cette prolifération de zones commerciales est une aberration écologique et économique.

 

Une aberration écologique

Ode à la mer ce sont 13 hectares de terres agricoles détruits et imperméabilisés à 95 %. Alors qu’il faudrait, au contraire, préserver nos terres agricoles et limiter l’imperméabilisation. A fortiori dans une zone humide particulièrement exposée au risque d’inondation.

Ode à la mer c’est un parking de 2 200 places. C’est un nouvel aspirateur à voitures qui augmentera le trafic routier et la pollution de l’air. Alors qu’il faudrait, au contraire, limiter la dépendance à la voiture, rapprocher habitat et commerce pour favoriser des modes de déplacements non polluants : marche, vélo, transports publics.

Ode à la mer, ce serait plutôt Ode au béton et au bitume …

 

Une aberration économique

La croissance démographique est forte à Montpellier. Mais elle est très loin d’être aussi rapide que la croissance des zones commerciales périphériques.

On assiste à une surenchère d’opérations immobilières qui vampirisent l’activité du centre-ville.

Depuis l’ouverture d’Odysseum, le chiffre d’affaire du centre-ville a baissé de 20 %.

Pour 1 emploi créé dans une zone commerciale de périphérie c’est 3 emplois détruits en centre-ville.

 

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Nos propositions

 

  1. Abandonner le projet Ode à la mer et établir un moratoire sur les projets de zones commerciales

Ce sera notre première décision. Nous arrêterons le projet Ode à la mer et nous établirons un moratoire sur les projets de zones commerciales en périphérie.

Pour défendre l’économie locale, le commerce de proximité et la vie dans nos quartiers.

Pour protéger nos terres agricoles et lutter contre l’imperméabilisation des sols.

Pour favoriser les déplacements de courte distance, à pied ou à vélo, et lutter contre la pollution de l’air.

 

  1. Mettre en œuvre un plan de rénovation et d’embellissement des rues de l’Ecusson

La rénovation de la Grand’rue Jean Moulin était nécessaire. Mais cette opération est l’arbre qui cache la forêt. La majorité des rues de l’Ecusson sont en très mauvais état. Elles souffrent d’un manque d’entretien évident. Pour faire face à cette situation, nous mobiliserons un budget de 30 millions d’euros sur 6 ans pour rénover et embellir le centre-ville.

Parmi les priorités : la rénovation de la rue Saint-Guilhem, de la place des Martyrs de la Résistance et des abords de la Préfecture.

 

  1. Faire revenir les entreprises au cœur de la ville

La mixité fonctionnelle de l’écusson est primordiale.

La ville ne doit pas être une ville musée mais un espace de vie où les lieux de travail, de commerce et d’habitation s’entremêlent.

 

  1. Mettre en place la gratuité des transports le week-end pour faciliter l’accès au centre-ville

En retardant de 10 ans la réalisation de la ligne 5 de tramway, la Municipalité a provoqué l’asphyxie automobile et l’engorgement pour accéder au centre-ville.

Il faut faciliter l’accès au centre-ville par des solutions de transport non polluantes : faire la ligne 5 vite, multiplier les pistes cyclables sécurisées.

En complément, nous proposons d’expérimenter, dès septembre 2020, la gratuité des transports pour tous le week-end.

Non pas la gratuité permanente pour tous qui n’est pas viable à Montpellier en raison de son coût et du risque de saturation du réseau.

Mais une gratuité ciblée, en dehors des heures de pointe de semaine.

Rendre les transports gratuits le week-end, ce sera bon pour l’activité du centre-ville, bon pour le pouvoir d’achat des Montpelliérains, bon pour l’environnement.

Comme Eric Piolle à Grenoble, nous accompagnerons cette mesure de gratuité pour tous le week-end par des mesures de gratuité permanente pour les plus précaires, sur critères sociaux.

 

  1. Créer 1 000 places de stationnement vélo sécurisées dans les parkings du centre-ville

Dans le centre historique se concentrent à la fois les plus fortes demandes pour l’usage du vélo et les plus grandes difficultés pour stationner son vélo en sécurité. Pour répondre au besoin du plus grand nombre, nous développerons massivement l’offre d’arceaux à vélos en libre accès, en surface, au plus près des commerces et des lieux de destination du cœur de ville. En complément, nous proposons d’équiper le centre-ville de 1 000 places de stationnement sécurisées destinées à celles et ceux qui y habitent ou qui y travaillent. 1 000 places sécurisées, abritées et dont la disponibilité sera garantie en contrepartie d’un abonnement de moins de 3 euros par vélo et par mois.

 

  1. Rétablir la desserte TGV du centre-ville

Nous avons construit une ligne TGV supplémentaire. Nous avons construit une gare TGV supplémentaire. Il est normal d’exiger des TGV supplémentaires.

La gare Sud de France doit accueillir des TGV réellement supplémentaires. Pas des TGV supprimés en gare Saint-Roch.

Dès le lendemain des élections, nous demanderons à la SNCF de rétablir les TGV supprimés en gare Saint-Roch.

Au bénéfice des usagers et des acteurs économiques du centre-ville.

 

Une réflexion au sujet de “Le plan des écologistes pour redynamiser le centre-ville

  1. Bonjour,
    J’habite les Hauts de massane, suite à la présentation du projet ANRU nous avons créé un collectif « Bien vivre aux Hauts de massane ». Car parmi les projets des constructions sont prévues (sur le papier) en bordure de la garrigue. Nous sommes également dans le comité de quartier des Hauts de massane.
    Nous aimerions vous rencontrer lors d’une réunion, vous pouvez contacter Mr Ribes notre président.
    Cordialement
    Valérie Gernigon

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