Allons bon !

Voilà que le Président de la Métropole s’apprêterait à annoncer un nouveau site pour le futur stade de foot qu’il veut construire à Montpellier.

Cela ne change pas grand-chose à la question ! Mais le rebondissement est révélateur.

On mesure l’impréparation des annonces qui se multiplient à la veille des municipales : alors que la pose de la première pierre du stade à Cambacérès était déjà programmée, on apprend que l’évolution du Plan d’exposition au Bruit de l’aéroport oblige à changer de site.

Comment imaginer une seconde que dans les premières annonces, personne n’ait pris le temps de s’attarder sur les contraintes cadastrales, les obligations légales, les plans d’exposition au bruit, et celui des inondations ?

Soulignons également que cela met en évidence que le projet de stade n’est pas seulement un équipement sportif mais qu’il s’agit surtout d’une vaste opération immobilière, puisque seuls les logements et les bureaux sont concernés par le PEB.

Mais de toute façon Philippe Saurel persiste dans l’erreur de méthode et le déni de démocratie.

On ne peut pas décider de la construction d’un tel équipement de cette façon-là. A fortiori lorsqu’on engage des fonds publics et que le flou et la cacophonie règnent sur le montage final et la part des financements privés !

Les montpelliérains ont le droit de savoir : tous les éléments du dossier doivent être présentés et permettre un débat public éclairé sur le projet proposé par le Président comme sur l’alternative qui consisterait à moderniser le stade de la Mosson.

Le projet de nouveau stade nous paraît inutile, coûteux et pas écologique.

Montpellier dispose d’un stade de foot aux normes de la FIFA où vont se dérouler les matchs de la coupe du monde de foot féminin : Pourquoi ne pas le garder, le moderniser et -pourquoi pas- lui donner le nom de Louis Nicollin.

Jean Louis Roumegas et Manu Reynaud
pour EELV Montpellier