Consultation vélo à Montpellier : après 4 ans d’inaction, que faire ?
Partager

Les Montpelliérain-nes se prononcent à une immense majorité pour le vélo à Montpellier.
Le constat est sans appel : un réseau qui ne fonctionne pas, une insécurité dans les déplacements et dans le stationnement. Rien n’est fait depuis 4 ans pour le vélo : aucun investissement, et aucune politique publique.

Les écologistes de Montpellier ont lancé le 9 octobre, il y a 10 jours, une consultation sur l’usage du vélo en ville et les axes prioritaires du changement après 4 ans d’inaction : près de 1 000 personnes y ont déjà participé dont 72% habitent Montpellier et 92% la Métropole.

Cette consultation monavissurlevelo.fr va durer durant une année pour permettre à toutes et tous d’y participer.
Les écologistes ont par ailleurs proposé 4 axes majeurs de développement du vélo.

La Consultation : 

Les résultats provisoires sont très parlants.
–  90% des participant-es à l’enquête trouvent la qualité du réseau cyclable insatisfaisant
– 99% sont favorables au développement des pistes cyclables
– 89% sont favorables à la création d’autoroutes à vélos
– 75% des participant-es à l’enquête sont favorables à la suppression de places de stationnement voitures pour créer des pistes cyclables.

Enfin, par ordre de priorité sur les mesures à prendre au plus vite : 
– Pour 96% : il faut développer un réseau de pistes cyclables continues
– Pour 70% : sécuriser les pistes cyclables existantes
– Pour 50% : multiplier les aires de stationnement sécurisées pour les vélos

Bien sûr, cette consultation n’a pas de valeur scientifique, elle reflète simplement les avis du millier de toutes celles et tous ceux qui ont voulu y participer.

C’est la méthode que les écologistes ont choisi pour élaborer leurs propositions : avec l’intelligence collective des habitant-es de ce territoire, comme nous le faisons pour la gare monavissurlagarestroch.fr , et le ferons sur de nombreux sujets tout au long des 18 mois à venir.

Vous trouverez en Pdf (2,6Mo) les résultats détaillés pour chaque question posée.

Les premières propositions

Les 4 premiers axes de développement du vélo à Montpellier proposés par les écologistes montpelliérains : 
4 autoroutes à vélos pour relier les points cardinaux de la Métropole
 – 10 000 arceaux à vélo pour stationner les vélos dans tous les quartiers
–  zéro discontinuité sur le réseau cyclable
une aide de 500 euros à l’achat d’un vélo électrique pour mettre 1000 vélos sur les voies de Montpellier dés là première année

Ces propositions ont fait l’objet d’un premier chiffrage, et nous aurons l’année pour amender, compléter l’ensemble de ces propositions pour un projet cohérent en 2020.

Christian Dupraz et Manu Reynaud 

La réunion publique du 18 octobre a permis aussi de parler de nombreux chantiers tout autant nécessaires qui devront faire l’objet de propositions précises : 
– la création généralisée de zones 30 pour un espace public apaisé, et commun à tous les modes de déplacement
– la mise en débat de la place des deux roues motorisés thermiques, de sa circulation, et de son stationnement
la communication et l’animation pour faire du vélo le moyen de transport le plus tendance et privilégié à Montpellier 
– le débat à anticiper sur les nouveaux modes de transports : vélo en free floating, trottinettes partagées, gyropodes
la généralisation de sas avec des feux « vélos « 
le changement de réglementation municipale pour que tous les véhicules doux puissent circuler sur les voies de tram et de bus (Montpellier étant une des dernières villes de France à ne pas l’avoir fait) 

En consultant les Montpellierain-nes, nous œuvrons à créer, avec les associations d’usager-es à Montpellier qui y travaillent depuis des années,  un vrai plan de mobilités alternatives pour Montpellier pour que dés avril 2020 les premières décisions puissent être prises . 

Une réflexion au sujet de “Consultation vélo à Montpellier : après 4 ans d’inaction, que faire ?

  1. Si vous voulez êtres lisibles, commencez par supprimer ces tirets au milieu des mots. On doit écrire « montpelliérain et montpelliéraines » ou les « habitants de Montpellier », ce qui englobe les hommes et les femmes. C’est ça la langue française qu’il faut respecter et non pas cette soi-disant écriture inclusive qui n’inclue rien du tout et qui est illisible et fait qu’on ne lit pas tout le texte.
    A part ça, pour le plan vélo je suis d’accord.

Les commentaires sont fermés.