Aujourd’hui, la Métropole adopte un Plan Vélo sans budget.
Après les promesses et les annonces tonitruantes d’un Plan Vélo XXL à 80 millions d’euros, les écologistes avaient annoncés qu’ils seraient attentifs aux réponses apportées aux 5 questions suivantes :
1/ Quel objectif de part du vélo dans les déplacements à Montpellier ?
2/ A quelle échéance ?
3/ Avec quel budget ?
4/ Pour financer quels projets concrets ?
5/ Selon quel planning opérationnel ?
Les réponses à ces 5 questions sont désormais connues.
1/ Aucun objectif de part vélo
2/ Aucune échéance
3/ Aucun budget
4/ Aucun projet concret
5/ Aucun planning opérationnel
Qui peut croire au sérieux d’une politique cyclable sans aucun objectif ni aucun budget ?
Ce Plan Vélo est une farce. Une pure opération d’enfumage.
Un bras d’honneur aux milliers de cyclistes montpelliérains qui se sont mobilisés à l’occasion du mouvement #JeSuisUnDesDeux.
A titre de comparaison, la Métropole de Bordeaux s’est dotée d’un Plan Vélo, adopté dès 2012 puis actualisé en 2016, avec pour objectif de passer à 15 % de part vélo d’ici 2020. Et elle y a consacré un budget de 18 millions par an qui a déjà permis la création plus de 150 km de pistes cyclables durant ce mandat.
Avec à peine 3% de part vélo dans les déplacements, Montpellier est en queue de peloton des Métropoles.
Et pour cause. Depuis 2014, la Métropole de Montpellier ne s’est dotée d’aucune politique cyclable. Sans aucun objectif ni aucun budget spécifique.
Zéro euro en 2015. Zéro euro en 2016. Zéro euro en 2017. Zéro euro en 2018.
Ce sera donc également zéro euro en 2019 !
Zéro euro pour financer un Plan Vélo estimé à 80 millions d’euros …
Tout est dit.
Une réflexion au sujet de “Un Plan Vélo à zéro euro !”
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Ça fait 9 ans que j’ai abandonné la voiture pour le vélo et le tram.J’ai 62 ans dans quelques jours. Je sais que je vais mourir, mais j’aimerai que ce ne soit pas à cause d’une voiture trop pressée, ou inconscient de sa largeur, ni par un camion trop pressé de livrer, et tout ça parce qu’il n’y a pas de piste cyclable …
Je me suis fais taillé des short par des poids lourds et des voitures, engueuler comme du poisson pourri parce que je ne montais pas les côtes assez vite, ou parce que je prenais trop de place dans une petite rue et que l’automobiliste était obligé de ralentir.
Mais je me suis fait aussi klaxonner à m’en percer les oreilles parce que sous la pluie je n’avais pas pris la piste cyclable encombrée de voitures mal garées…
Y’en a marre ! Il devrait y avoir une distribution en étoile de pistes cyclables rayonnant vers les carrefours importants, et des couronnes progressives et concentrique allant des villages de banlieue vers le centre ville !
Et il faudrait surtout obliger les décideurs et tous les membres de la voirie à circuler en vélo au moins un jour par semaine et les problèmes trouveraient vite des solutions …