Les écologistes, soutien de toujours des luttes LGBT
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Chacun-e a le droit d’aimer, de faire l’amour, de se marier, d’avoir des enfants avec qui il/elle veut.

Se faire insulter, moquer, stigmatiser ou mépriser est  inacceptable, quels que soient son genre, son orientation, son origine, son milieu social, son accent, son poids, son âge, et la liste ne s’arrête pas là.

 Il n’y a de « pédales » que pour faire avancer des vélos.

Pour les écologistes, les orientations de chacun-e doivent être protégées tant dans leurs relations que dans leurs décisions d’avoir des enfants.

Partout en Europe et dans le monde, les écologistes militent depuis des années aux côtés des associations engagées en faveur des droits des personnes LGBTI+.

En France, avec Noël Mamère, les écologistes ont été à la pointe du combat pour  l’ouverture du mariage à tous les couples.  EELV soutient chaque marche des fiertés LGBTI+ depuis la capitale jusque dans les communes moins médiatiques où se déroulent de tels événements, EELV a fait voter en son sein plusieurs résolutions pour les droits civiques de tou-tes, telles que la défense et l’organisation d’une PMA légale, l’accès au changement d’état civil déjudiciarisé, libre et gratuit pour les personnes trans…

Investis contre toutes les formes de discriminations, dont les LGBTIphobies, les écologistes ont une commission LGBTI depuis des années, afin d’appuyer les actions conduites par les associations et élaborer avec elles des propositions d’évolutions législatives concrètes.

De cette proximité sont nées des complicités : des influences mutuelles qui ont permis aux écologistes de peaufiner leurs discours et réalisations politiques.

C’est dans cet état d’esprit que les écologistes montpelliérains ont fait le choix d’une communication décalée pour promouvoir l’idée d’une politique cyclable ambitieuse qui fasse de Montpellier une capitale du vélo.

Une communication trés directement inspirée du titre d’un ouvrage référence en matière de politiques cyclables : « Le pouvoir de la pédale » d’Olivier Razemon.

Devenue « Montpellier Capitale de la pédale », cette communication a heurté. Blessé même. Radicalement à l’opposé des intentions de ses auteur-es.

De multiples détournements de cette communication, pensée au second degré, ont par ailleurs servi de prétexte à des interprétations ouvertement LGBTphobes.

Au lieu d’attirer l’attention sur le sujet du vélo, elle a alimenté des polémiques largement instrumentalisées permettant la diversion politique en évitant le sujet initial. Elle a aussi suscité de sincères indignations, que nous entendons et acceptons.

C’est pourquoi nous demandons aux personnes qui se sont senties blessées par cette communication malheureuse de bien vouloir accepter nos excuses que nous voulons sincères et humbles.

Les écologistes demeurent naturellement totalement investis aux côtés des associations pour défendre les causes LGBTI+ au plan local, national et européen.

Les écologistes renouvellent leur soutien à la reconnaissance et à la prise en charge légales de la PMA pour toutes les femmes et demandent au Président Macron de traduire rapidement dans la loi ce qui fut l’un de ses engagements de campagne, sans faire durer inutilement un débat qui ne ferait que permettre aux expressions haineuses de rejaillir comme au moment de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.

Nous attirons également l’attention de chaque élu-es, depuis les conseils municipaux jusqu’aux député-es et au Président de la République sur l’atmosphère actuelle de haine, sur les agressions verbales et physiques, sur la libération d’une parole délictuelle et surtout dangereuse. Les collectivités territoriales doivent aider financièrement et organisationnellement chaque association prônant ce vivre ensemble, les pouvoirs publics doivent s’attaquer enfin à la sécurité qu’est en droit de demander chaque LGBTI+ comme tou-te citoyen-ne.

Au moment où un régime explicitement LGBTIphobe vient de prendre le pouvoir au Brésil, nous mesurons l’actualité du combat en faveur des droits humains, civiques, égalitaires et la nécessité de construire en France et en Europe une société durablement ouverte aux différences et capable de garantir à chacun-e l’accès à des droits universels. Sans discrimination. Sans haine.