Gares de Montpellier : le Pdg de la SNCF reconnaît le fiasco
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Le masque vient de tomber. Le patron de la SNCF reconnaît que la gare Sud de France est un fiasco.

Ce matin, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Guillaume Pépy, PDG de la SNCF a clairement pointé l‘irresponsabilité des élu-es dans la création de cette gare.

Cela confirme l’analyse des écologistes qui depuis des années alertent sur ce fiasco prévisible et désormais réel.
Cette erreur ne peut pas se doubler d’une deuxième erreur : celle d’enlever les TGV de la gare St Roch pour cacher le fiasco de la gare Sud de France.

Les Montpelliérains et la gare Saint-Roch ne doivent pas être les victimes collatérales de cette erreur monumentale.
La gare Saint-Roch doit conserver 100% de ses TGV.
La nouvelle gare Sud de France doit se remplir avec des TGV réellement supplémentaires. Pas avec des trains supprimés en gare Saint-Roch.

Il est temps de trouver des solutions. Il est urgent que les acteurs du dossier : la SNCF, l’Etat, la Métropole, la Région mais aussi les associations d’usagers se mettent autour d’une table pour trouver des solutions pour la question de la gare St Roch.

Les montpelliérains sont attachés à la gare centrale, et à sa desserte en TGV.

Pour preuve, la consultation monavisurlagarestroch.fr  que les écologistes ont lancé hier vers 13h a déjà recueilli presque 800 réponses qui à 85% réclament le maintien des TGV en centre-ville.

Ne doublons pas les erreurs déjà commises : c’est le message du Pdg de la SNCF.
Conservons les trains à la gare St Roch

Une réflexion au sujet de “Gares de Montpellier : le Pdg de la SNCF reconnaît le fiasco

  1. Cette gare a été implantée pour justifier le tracé irresponsable de la DUP de l’A9 qui, en éloignant l’autoroutre initiale qu’elle devait fluidifier, devait permettre d’exproprier plusieurs centaines d’hectares de terres agricoles entre les deux autoroutes, terres spoliées entre 0,50 €/m2 et 6,00€/m2 pour y ériger un projet mortifère appelé ECOCITE OZ. À une autoroute qui devait créer 8000 emplois et en pérenniser 2500… dont le coût financier globale et de l’ordre de 60 millions €/km, il convient d’ajouter le pris de la gare et celui inestimable de la destruction de l’environnement avec plusieurs hectares de nappes phréatiques détruites dans une région classée par le PNACC au premier plan des risques du changement climatique. Une solution existe… mais certes pas avec les mêmes politiciens qui ont permis cette desolation.

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